PLASTICITÉ CEREBRALE ET ACCEPTATION: attention, danger!
- virginie saurel
- 3 déc. 2020
- 1 min de lecture
La Plasticité du cerveau humain est extraordinaire: nous finissons toujours par accepter, même le pire de ce qui survient. Elizabeth Kübler Ross l'a très bien formalisé dans sa célèbre "courbe de deuil". Nos très grands deuils, mais aussi tous nos petits renoncements quotidiens relèvent de ce cheminement qui nous mène du déni à l'acceptation. C'est ce qui nous permet de survivre au pire (voir commentaire) Qu'il s'agisse d'un grand ou d'un petit deuil, notre cheminement cérébral nous mène toujours du déni à l'acceptation finale. Nous passons successivement par le déni ou négation (non, pas moi, c'est impossible !), puis la colère (pas moi, Je refuse!), la dépression/peur (oui moi, malheureusement !), la négociation/marchandage (oui,,mais bon...) et enfin l'acceptation (moi, c'est comme ça !). Chacun d'entre nous passe par les différentes étapes, qui sont plus ou moins longues selon les individus et leur capacité propre à rebondir. Il est intéressant de savoir que l'issu est toujours un moindre mal et une moindre souffrance... Nous finissons par tout accepter, notre fonctionnement psychologique est ainsi fait. C'est une remarquable capacité de survie et d'adaptation.
La vigilance consiste à ne pas accepter l'inacceptable sous prétexte qu'on se sent mieux quand on est parvenu à la phase finale d'acceptation.
Virginie Saurel

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