CERVEAU: déprogrammer les "pensées automatiques" néfastes
- virginie saurel
- 3 déc. 2020
- 1 min de lecture
Notre cerveau reptilien est conditionné pour nous protéger et nous alerter en cas de danger vital. Il nous met en état d'urgence: dans ce cas nous réagissons soit en fuyant sous l'effet de la peur, soit en luttant sous l'effet de l'agressivité, soit en nous inhibant sous l'effet de l'abattement. Chaque fois que nous nous sentons agressifs, anxieux ou tristes alors même que notre vie n'est pas en danger, ce ne sont pas les faits qui sont en cause, mais seulement une pensée automatique conditionnée émanant de notre cerveau émotionnel limbique avec laquelle notre intelligence supérieure corticale n'est pas en accord. Ce sont les enchaînements de pensées automatiques répétitives qui sont à l'origine de nos mal-être et de notre malheur. Ces pensées nous semblent évidentes et ne sont jamais remises en cause ("je n'ai jamais eu de chance", "je suis grosse", "les hommes sont tous potentiellement infidèles", "on ne peut pas être heureux sans argent", " on n'est plus rien sans travail", "personne ne m'aime"...). Ce sont des pensées rigides, simples voire simplistes qui génèrent des chaînes d'autres pensées douloureuses qui nous mettent artificiellement en état d'urgence (colère, peur, tristesse). Seule solution pour renouer avec le bonheur: se reconnecter avec une pensée intelligente, souple, ouverte, intégrant la complexité, la subtilité et le doute. Il s'agit de comprendre que la cause du trouble émotionnel (du mal-être) est une pensée conditionnée automatique. Pour renouer avec le bonheur, il suffit de redonner le pouvoir à la réflexion et de modifier les programmes réflexes de notre cerveau limbique. En fait, nous avons tous mal à nos "émotions".
Virginie Saurel

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